Claude MILLER


 

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Pour le quatrième anniversaire de la mort de Claude MILLER (décédé le 04-04-2012), j’ai tenu à lui rendre hommage, en reproduisant un extrait de son livre sorti en septembre 2007 – « SERRER sa CHANCE » (je vous conseille de vous le procurer dans toutes les bonnes librairies).

 

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 03-Claude MILLER - Serrer sa chance

J’ai eu l’occasion de rencontrer Claude MILLER au cinéma « Le CHAMPO » le 12 septembre 2008, lors d’une semaine cinématographique consacré à Patrick DEWAERE.  Il a même eu la gentillesse de me dédicacer son livre.

 04 - Dédicace de Claude MILLER - le 12-09-2008

https://cajac1845.wordpress.com/2008/09/10/soiree-rencontres-au-champo-claude-miller/

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Au sujet du film « La meilleure façon de marcher » Claude MILLER répond, dans son livre « Serrer sa chance ».

Claire VASSE : Comment avez-vous pensé à Patrick DEWAERE ?

Claude MILLER : Je connaissais Dewaère mais je n’osais pas l’approcher. Je n’avais pas un sou pour le film, je n’espérais pas pouvoir engager des acteurs connus. Dewaère avait tourné dans les valseuses de Bertrand BLIER ? ET Adieu poulet de Pierre GRANIER-DEFERRE, un film policier avec Lino VENTURA qui avait été un succès. Lui et DEPARDIEU étaient les deux acteurs qui grimpaient. C’est BOUCHITEY qui m’a dit : « Et DEWAERE ? – DEWAERE, tu es malade ! ». Puis il m’a montré les essais de Dewaère pour le film d’ENRICO qu’il avait en sa possession, j’ignore pourquoi.  En les visionnant, j’ai compris qu’il était tout à fait le personnage de Marc.

 

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BOUCHITEY m’a encouragé à lui envoyer le scénario. Le soir mème,

 

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DEWAERE m’a appelé en me disant : « je viens de lire le scénario. C’est un scénario formidable. Je veux faire ce film. Qui es-tu ? ». Deux jours après on se rencontrait. C’était un an avant qu’on réussisse vraiment à faire le film.

L’accord de DEWAERE n’a-t-il pas facilité le financement du film ?

Non, mais c’est quand même grâce à lui que j’ai pu le réaliser. On n’avait pas le financement et, sans que je le lui demande, il n’a pas voulu être payé, comme le reste de l’équipe d’ailleurs, moi y compris, évidemment. On a juste payé l’indispensable : la pellicule, la location du matériel… On a tourné le film avec un tiers du budget, et sans perspective d’argent pour le montage. A la fin du tournage, on ne savait pas ce qu’on allait faire.

 

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