Archives Mensuelles: février 2006

Nouvelle Vidéo exceptionnelle

 
Je viens de mettre en ligne une première partie d’une longue interview Vidéo, de 19 mn
de Patrick DEWAERE.
Cette interview est trés importante car elle se passe chez lui, à Paris,
Impasse du Moulin vert.
Elle est importante parce que c’est surement la dernière qu’il est pu faire à un journaliste. Il s’agit d’un journaliste Canadien : Michel JASMIN.
Cette interview a été réalise le 13 juillet 1982, sous l’orage qui gronde,
soit trois jours avant son suicide ! en ecoutant attentivement ses paroles, Patrick ne donne vraiment pas l’impression que trois jours plus tard, il allait mettre fin à ses jours ! 
Cela donne à réflechir quant aux cause de son geste fatal.
Je ne tarderais pas à mettre en ligne, les deux autres parties de cette vidéo exceptionnelle !
Soyez attentif, et revenez voir mon blog pour suivre la suite de cette interview !

Des nouvelles photos

 
Je viens de mettre des nouvelles photos sur l’album  »Dewaère avec classement ».
Ce sont des photos du Film  » F Comme FAIRBANKS  ».
Par contre je ne peux plus en rajouter avant le début du mois prochain, car j’ai atteint ma limite mensuelle !
J’ai renomé les photos de l’album  »Dewaere avec classement », pour que ce soit plus lisible pour ceux qui aime bien s’y retrouver, et quand j’ai de nouvelles photos, elle sont rajoutées aux autres,toujours à la fin de chaque titre de films
N’hesitez pas à faire des commentaires !
En géneral je fais une visite quand cela est possible, sur les Blogs de ceux qui me rendent visite. D’ailleurs si ils le désirent, je leur laisserais un petit message, signalant ma visite.
 
Je vais souvent faire un tour sur le blog de MYCE, je trouve qu’il est trés bien fait, et bien documenté. Je sais que elle aussi, me rend souvent visite.

Nouvelle VIDEO

 
Je viens de rajouter une nouvelle vidéo de Patrick MAURIN, qui deviendra plus tard
Patrick DEWAERE. On voit dans cette vidéo les debuts trés prometteurs de ce trés jeune acteur. C’est un film de Henri Diamant-Berger, intitulé :  » Monsieur FABRE  », sorti en 1951.
Avec deux de ses frères (Jean-pierre MAURIN et Yves-Marie MAURIN) il tourne au coté de Pierre FRESNAY.
Dans le film, Patrick est le plus petit des enfants, il se prénome  » Emile  ».

Suite – 18 – CLAP SPECIAL

 
Dewaère enchainera ensuite avec  » La Meilleure Façon de Marcher  » de Claude Miller. Patrick résume ainsi ce film :  » Claude Miller  a fait un film sur la tolérence sur le plan sexuel. Moi je fais le taré de l’histoire, rigide sportif, le moniteur de colonie de vacances qui mène les gosses à la baguette. Patrick Bouchitey est lui un type ouvert, sensible, qui les fait tendre vers autre chose ! Ses problèmes, il les accepte sans les avouer, alors que l’autre, Marc, que je joue, les refuse pour lui-mème. C’est un film dur, violent  ». Dans une interview un peu plus tard, Patrick Dewaère avouera :  » Dans le film de Miller, cette espèce de macho, de dur, de sadique, c’est quelqu’un que j’ai vraiment été à un moment de ma vie, comme ce sadique avec Bouchitey dans le film. Je suis ce personnage. Le sujet du film c’est le droit à la différence. Celui qui n’est pas comme vous et qui est là à coté de vous a le droit de vivre. C’est trés rare à l’heure actuelle. C’était important de faire un film là-dessus".
Le role de Marc, notons le, comportait des difficultées de jeux au niveau des nuances propres au personnage incarné, que peu de spectateurs ont techniquement perçues. La presse unanime devait reconnaitre l’excellente prestation de Patrick Dewaère et l’excellent propos du film qu’elle qualifie de chef-d’oeuvre.
A la suite du succés obtenu par  »La Meilleure Façon de Marcher », Patrick Dewaère reçut des dizaines de propositions de films d’ou ressortait pour principale particularité la sexualité équivoque des personnages qu’il devait interpreter.

Commentaires !

 
Je remercie tous ceux qui ont eu le desir de passer sur mon BLOG consacré à un grand Artiste,
Patrick DEWAERE? hélas disparut trop tot ! Mais surtout je tiens à remercier ceux qui ont eu le gentillesse de laisser un commentaire au bas d’un billet : KARINETTE, THE MAN WITH THE GOLDEN, MISTYKOUETTES et surtout MYCE, alias EMILIE qui en a mis plusieurs ! N’hesitez pas! ça n’engage à rien et ça fait plaisir !!!

Suite – 17 – CLAP SPECIAL

 
C’est à peu prés à cette période que Patrick Dewaère va commencer à réflechir de manière plus intense sur son métier d’acteur. Il va parfois y faire attention, il acceptera aprés une certaine hésitation de jouer aux cotés de Lino Ventura dans  »Adieu Poulet » de Pierre Granier-Deferre. A ce propos, il dit :  »Ce qui m’intéresse, c’est d’abord ce qui dérange le train-train des choses qui sclérosent, les histoires qui portent et qui font de l’effet, mème quand elles provoquent le rire énorme, ou la dérision. Quand on m’a proposé de jouer un flic dans  »Adieu Poulet », j’ai d’abord fait un bond, moi, un flic ? Puis j’ai pensé que ce serait chouette de travailler avec Ventura…. ».
Dewaère fera alors connaissance de Lino Ventura, mais de manière bien particulière :  »Je ne pourrais pas jouer quelqu’un que je ne connais pas. Il faut qu’il se passe un truc. Avant de tourner  »Adieu Poulet » avec Lino Ventura, on a fait des virées. On s’est bourré la gueule ensemble, aprés, tout allait de soi » (Elle No. 1585 du 24 mai 1976).  »On est deux flics ordinaires, deux incorruptibles, pas des montagnes d’honneurs bordées par le sens du devoir ». Pour Dewaère, etre comedien ce n’est pas forcement jouer des personnages positifs qui rassurent :  »Je n’ai pas l’intention, dit-il, d’incarner des héros. Je laisse volontiers ces roles à d’autres. Jouer les pauvres types et les crétins ne me fait pas peur. Le cinéma c’est la vie, et la vie est ambigue ». (Le journal du dimanche – 14 décembre 1975). Ce film sera unanimement salué  par la critique. Dans l’Aurore, on lira notamment :  »Adieu Poulet » nous montre d’une manière simple, mais vraie, la façon dant la discipline règne à l’intérieur d’un service de police, cela est le coté document du film qui a été réalisé d’ailleurs avec un minimum d’effets et un maximum de véracité ».

Classement de PHOTOS

 
A la demande de ANGIE, qui m’en a fait la remarque, je viens de créer un nouvel ALBUM,
 » DEWAERE avec classement » ou les photos seront classées par films, ou par sujets, avec un numero, comme ça se sera plus facile pour s’y retrouver. Mais je conserve aussi l’autre présentation en vrac, car cela permet de découvrir des photos inédites, et surtout d’avoir l’impression de le redécouvrir à chaque fois, sous un nouveau jour ! Donc pour le classement, il faudra etre un peu patient, car je dois renomer toutes les photos ! Je viens de mettre dans cette nouvelle rubrique, les premières pages de magazines

Un grand MERCI

 
Oui, je tiens à remercier FRANCK et MARCEL, pour les trés jolies photos qu’ils ont envoyés à la mailling-list. (il y en a une quarantaine, environ).
Je viens de les rajouter à mon album sur PATRICK.
 
Je rajoute cette citation, envoyée par FRANCK :
 
Patrick, c’était une flamme.
Une flamme vivante !
Et une flamme c’est fragile !
Le moindre courant d’air et elle s’éteint
Et il y a eu un courant d’air…

Suite – 16 – CLAP SPECIAL

 
A partir de ce film, Dewaère va commencer à vraiment choisir ses scénarios. Il restera alors huit mois sans tourner, jusqu’a ce qu’on lui propose un film dont l’histoire devait le séduire,  »Catherine & Compagnie » de Michel Boisrond, avec pour partenaire principale,
Jane Birkin, L’histoire est celle d’une jeune et belle anglaise qui débarque un beau matin à Paris avec pour tout bagage une grosse valise et l’adresse d’un journaliste. Elle va, dans son aventure parisienne, rencontrer tous les genres d’amants qui lui apprendront, chacun à sa façon, quelque chose. Patrick Jouera dans ce film le role de françois, dont Catherine tombera amoureuse. Mais  »Catherine & Compagnie » n’obtiendra qu’un succés mitigé. Patrick avoue d’ailleurs que lui-mème ne l’aime guère. Le paradoxe voudra que ce film ouvrira à Patrick Dewaère le chemin d’un public plus élargi….

Suite – 15 – CLAP SPECIAL

 
Pourtant, grace à l’energie dont il s’était empli sur le plateau des Valseuses, Patrick Dewaère devait prendre par le chemin du hasard, la direction du tournage du beau film de Maurice Dugowson,  »Lili aime-moi »,aprés avoir tourné avec ses copains du  »Café de la Gare » un film  »Au long de la rivière fango » qui restera cher à son souvenir.
Dans  »Lili aime moi », Patrick joue aux cotés de jean-michel Folon et de Rufus, le role d’un boxeur, Johnny Cask, qui perd souvent, et, par K.O.,mais qui ne perd pas espoir, malgré sa solitude bien camouflée. Ce role sera plus important pour Dewaère qu’il n’y parait de prime abord. C’est lui qui insufflera l’énergie nécessaire pour faire fonctionner les autres personnages. Il est l’élément énergique. Sans lui, on dormirait vite dans les ronrons du drame et des pleurs. Dans ce film, Patrick Dewaère, interprètera un vrai role dramatique ou le comédien sera enfin reconnu en tant que tel. Certains journaux verront en Dewaère un jeu particulier, tout en remarquant sa personne, plus que les autres comédiens :  »Sous une toison négligée, le sourire à fossettes qui s’étale irrésistiblement, la bonne humeur toutes dents dehors, les pommettes fortes et la moustache de Clark Gable. Et quand il parle d’un ton gouaille, l’assurance faubourienne, tel apparait Patrick Dewaère, jeune premier nouveau style, amené par la toute dernière vague des comédiens… Une décontraction parfaite, une mécanique de boxeur. Une façon de traiter l’art de jouer par le mépris, ce qui représente aprés tout une nouvelle façon de jouer nullement antipathique. Le naturel galopant avec une pareille ardeur, qui songerait à le chasser ? ( Le Figaro du 5 mai 1975). 

Suite – 14 – CLAP SPECIAL

 
Jean-Claude et Pierrot, avait tellement perturbé Depardieu et Dewaère, qu’ils n’arrivaient plus à sortir de leurs roles.  »Les gars des Valseuses » dit Dewaère  »nous ont tellement imprégnés Depardieu et moi-mème, que mème aprés le film, on s’amusait à offusquer les passants dans la rue; mine de rien, on constatait alors combien on avait joué nature ».
Patrick Dewaère avec ce film devait s’ouvrir les voies du  »Box office » et par conséquent, des roles plus intéressant, plus dignes de ses aspirations pas encore avouées… Les Valseuses devaient faire en un an d’exploitation, 15 millions de francs de recette, rien qu’en France, ce qui représente un chiffre d’affaire considérable pour un film français. Pourtant l’auteur du film ne croyait pas trop à son succés, comme le confirme Dewaère :  »Tu parles, moi,  »Les Valseuses », je l’avais dans la tète ! J’arrétais pas de dire à Blier :  »Ce film là, c’est 500 mille entrées ! ». Blier disait :  »peut-ètre 350 mille, ce serait bien ! ».  »Moi j’étais sur que ça allait marcher. Il faut pas aller chercher midi à quatorze heures. Dés que c’est marrant et pas con, normalement, hein, ça marche… ». Aprés le succés immence du film, Dewaère ne reçut aucune proposition :  »Dans ce metier, il faut toujours prouver ! » dit-il.  »Aprés les Valseuses, j’avais rien prouvé ! J’étais remarqué, oui, mais c’est tout ! »

Nouveauté – La VIDEO

 
Grande nouveauté sur le Blog, à partir d’aujourd’hui, il y a un dossier VIDEO. Pour l’instant il n’y en a qu’une, mais d’autres suivront. La première vidéo est comme il se doit, une page de Pub, mais elle est faite par Patrick DEWAERE, c’est pour les produits  »Croques Soleil ».
Je signale aussi pour ceux que cela pourrait interresser, qu’il y à un nouveau lien. sur la musique  »HARD-ROCK ». Je sais cela n’a pas beaucoup de rapport avec Patrick Dewaère, mais j’ai un faible pour ce site car c’est mon fils qui l’a réalisé,
il s’appelle (le site ! pas mon fils) : IRONWEB 

Suite – 13 – CLAP SPECIAL

 
Blier fit un tas d’essais, une cinquantaine environ, sans trouver l’interprète idéal. Miou-Miou, qui avait été engagé pour le role féminin du film, suggéra à Blier d’essayer tout de mème Patrick Dewaère  »on etait tellement surs, l’un et l’autre, que je n’étais pas le personnage » dit Dewaère,  »qu’on y pensait mème plus. J’ais quand mème passé les essais, avec succés, puisque le lendemain, il m’a téléphoné pour me dire O.K. on y va ! J’étais vachement fier, tu parles !  ».
Patrick Dewaère, un peu moins connu que Depardieu, jouera dans ce film, le role de Pierrot, l’élements qui relance les évènements dans le couple de loubards qu’il forme avec Jean-Claude. Il est le plus passionné, et le plus fou. Le texte qu’il doit dire n’est pas des plus faciles, souvent argotique, il ne comporte qu’assez rarement des moments ou l’acteur peut laisser libre court à son imagination. Ce qui n’empèchera pas Dewaère de se faire singulièrement remarquer par la critique et les spectateurs. Son jeu sera aidé par l’esprit de camaraderie qui régnera sur le plateau, ainsi que l’ambiance de folie, pas toujours trés drole pour Bertrand Blier, souvent victime du climat du film, comme s’en explique Dewaère :  » Le tournage des Valseuses » dit-il  »avait été fou, oui… mais pas spécialement joyeux, faut pas croire ! Pendant le tournage, il y avait chez tout le monde, une nervosité incroyable. Chacun jouait une carte importante, quand mème ! Blier, Gérard, Miou-Miou, Nuytten à la lumière, pour nous tous, c’était vraiment la première grande chance. Parce que c’est toujours pareil quand on fait un premier grand film, on ne sais jamais si on va en refaire un autre ! Alors forcément, le reflexe que nous avions tous, etait de donner le maximum de ce qu’on avait, tout, tout…. A l’époque quand on s’engueulait avec Blier, Gérard et moi, on lachait pas le morceau ! Je ne me disais pas comme maintenant : Ah bon, il veut ça ? O.K. Je le ferais dans un autre film ! Tant pis pour lui !  »Hou là là, non ! Sur les Valseuses on ne lachait pas le morceau ! il y avait parfois une tension terrible… Bertrand avait failli quitter le tournage trois ou quatre fois…. ». 

Suite – 12 – CLAP SPECIAL

 
 » LES VALSEUSES  » ou le grand démarrage.
 
Dewaère rencontre Bertrand Blier au cours d’une audition. Il jouait au  »Café de la Gare » avec Miou-Miou qui avait tourné dans  »quelques Messieurs trop tranquilles », Film réalisé par Georges Lautner.
Blier, aprés avoir choisi Gerard Depardieu, cherchait des acteurs pour son film  »Les Valseuses ». Il connaissait bien Georges Lautner dont il avait été l’assistant. Celui-ci l’emmena au  »café de la Gare » pour lui présenter la troupe dans laquelle il pouvait trouver l’interprète recherché. Tous les comédiens furent convoqués par Blier pour une audition. Dewaère, à cette occasion, se retrouva dans son bureau.  »J’avais lu son livre, dit-il, et je lui ai dit tout de suite :  »Vous savez, je ne suis pas du tout le personnage ». Il était d’accord avec moi. Mais nous nous sommes quittés bons amis, et moi j’ai essayé de lui trouver un mec pour le role ».

Suite – 11 – CLAP SPECIAL

 
Et puis, en 1970, Patrick Dewaère sera l’objet du hasard, d’une circonstance heureuse providentielle. C’est cette année-là que la dernière pierre est mise au  »Café de la Gare » et il y joue tous les soirs. Jean-paul Rappeneau vint un soir voir Coluche que Claude Berry lui avait fortement recommandé aprés l’avoir dirigé sur  »le Pistonné ». Mais, chose curieuse, Rappeneau ne regardera mème pas Coluche. Il assistera simplement au spectacle qui se donnait et il engagera Patrick Dewaère pour Jouer l’un des conscrits du film  »Les mariés de l’an II ». Ce film remettra Patrick dans le circuit cinématographique qu’il avait abandonné depuis longtemps. Aprés cette courte  »escapade » sous la direction de Rappeneau, Dewaère ne songea plus qu’a une chose, au cinéma, et uniquement à celà. Il desirait en faire par tous les moyens et revait de voir son nom sur les affiches, d’ètre une star que tous réclameraient…. Malgré tout, Dewaère retournera jouer tous les soirs dans  »sa famille adoptive » du  »Café de la Gare ». Les sketchs qu’il avait ecrits en collaboration avec ses amis, sans jamais se lasser. Deux ans plus tard, quatre ans aprés les évenements de ‘‘Mai 1968 », un jeune réalisateur, Claude Faraldo, met en chantier le tournage de ‘‘Themroc », un film à peine parabolique sur 68. Il engagera Michel Piccoli bien connu des metteurs en seine pour son sens du risque dans le choix de ses roles, pour sa grande ouverture, suscitant la réalisation de films relativement  »difficiles ». Ensuite, Claude Faraldo fera appel à ses amis du  »Café de la Gare » pour completer la distribution de son film : Romain Bouteille, Jean-Michel Hass, Henry Guibet, Catherine Mitry, Miou-miou, Sotha, Philippe Manesse, Gégé, Coluche et en particulier Patrick Dewaère qui jouera le role d’un maçon qui découvre Michel Piccoli pendant sa crise de révolte.  »Themroc » sera pour Patrick Dewaère, malgré la modestie du temps de son role, une étape marquante.  »J’ai compris pour la première fois ce qu’il fallait faire au cinéma » dit-il, le théatre c’est tèllement différent. Au théatre, il faut donner le maximum de soi, et j’aime me  »défoncer ». Il faut jouer pour le public. Au cinéma, on ne doit jouer qu’en fonction de ses partenaires et uniquement en fonction d’eux. Au cinéma, tout se passe dans la tète…. »   

Suite – 10 – CLAP SPECIAL

 
 »C’est à cette époque que j’ai rencontré les copains du  »Café de la gare » dit-il ».  »Ils se débattaient dans le ciment et le béton . Je leur ai donné un coup de main et ils m’ont offert le gite et le couvert ». A ce moment-là, Patrick voulait faire du cinéma, mais il préféra rester au  »Café de la gare », parce qu’il etait enfin dans une bande de gens qui avaient son age. Se sentant dés le début complètement impliqué avec ses nouveaux copains, il vendit la seule richesse qu’il avait à l’époque : une fiat 124 achetée avec le cachet du feuilleton de télevision  »Jean de la Tour Miracle ».  » Pour Patrick Dewaère, dit Sotha, le  »Café de la gare », c’etait le debut de la vie ». Là, il rencontre Miou-Miou, qui était en apprentissage et s’était trouvée là, comme ça, amenée par Coluche, qu’elle avait rencontré avec sa soeur au bal du 14 juillet. Elle a commencé elle aussi à participer aux travaux. Elle avait dix sept ans et demi. Coluche faisait aussi partie de l’équipe. Il etait déjà quelqu’un d’exceptionnel qui ne savait pas qu’il deviendrait Coluche mais qui y pensait. Pour vivre , explique Sotha, au moment ou on construisait le café-théatre, on travaillait à tour de role : un type travaillait et nourrissait les autres. Patrick faisait de la synchro, Romain et Coluche du cabaret, comme ça pendant un mois chacun son tour. Nos parents en plus nous donnaient à bouffer. Le  »Café de la gare », ça a marché trés vite. Cela à  »merdé » un mois et cela n’a jamais désenflé depuis.

Nouvelles Photos

 
Venez de temps en temps feuilleter l’aibum !
Il y a de nouvelles photos dans l’album  »DEWAERE ».
Il y a actuellement environ 160 photos, mais il y en aura d’autres par la suite !
Suivez aussi le ‘‘blog », car tous les jours ou presque je rajoute un billet  sur sa vie passionante ! Vous pouvez aussi laisser des commentaires, si cela vous à plu !
Certains l’on déjà fait et je les en remercie !

Suite – 09 – CLAP SPECIAL

 
 »Quand j’étais Maurin, j’allais tirer des sonnettes, mon press-book sous le bras, dit-il. On me disait :  »Ah, vous ètes un Maurin, vous ètes le combien ? ». Lorsque je suis devenu Patrick Dewaère, on ne m’a pas reconnu. Mais désormais, je ne demandais plus, c’est moi qu’on demandait ! » Et voici donc que commence pour Patrick Dewaère une veritable carrière, avec ce que cela comporte comme haut et bas. Ses parents lui demande de tenter le concours d’entrée au conservatoire.  »J’ai raté deux fois ce concours », avoue-t-il, je ne suis pas doué pour les examens. J’ai mème échoué  trois fois au baccalaureat ». A la suite de ces échecs répétés, la famille Maurin decide de laisser le  »jeune Dewaère » vivre sa vie comme il l’entend.
Patrick ne prendra pas vraiment de décision, il s’en remettra au hasard, comme il continuera par le faire par la suite.  »Je me laisse toujours porter par les évènements, dit-il, par la vague… ». Pendant quelques temps, le jeune acteur poursuivit donc sa vie errante entre les différents petits boulots alimentaires et les petits roles inintéressants lorsqu’en 1968, une rencontre bouleversa sa vie. 

Suite – 08 – CLAP SPECIAL

 
A l’époque, Patrick réalisa qu’il ne pouvait vraiment se libérer psychologiquement de  »l’institutionnel » que contenait son enfance et qui bloquait sa création, qu’en changeant de nom. Il s’en expliqua ainsi :  »Un jour, j’en ai eu marre. J’avais dix-huit ans. Maurin par-ci, Maurin par-là. J’ai laissé tomber Maurin, j’ai pris un autre nom qui est dans la famille,
 DE VAERE devenue DEWAERE,  »le vrai », en flamand. Le nom de l’arrière grand-mère maternelle de ma mère ». Son changement de nom n’est pas complètement accepté par sa famille; sa mère, Mado, en fut profondément déçue, comme le confirme Dewaère :  »ça a été un choc pour sa mère qui revait de voir le nom des  »Maurin » au fronton des théatres ». Mais en se détachant de la  »tribu ». Ce qu’il sait indispensable dans le monde du spectacle.

Suite – 07 – CLAP SPECIAL

 
Les débuts de Patrick MAURIN, futur DEWAERE
 
dans le milieu du théatre et du cinéma, tous connaissent  »Les MAURIN ». C’est une de ces vieilles familles d’artistes au sens traditionnel du terme. La musique, la comédie sont des arts qui se communiquent de  »père en fils ». Mais dans le cas Maurin, il en est autrement. Le père était ténor à l’opéra et la mère musicienne, reconvertie dans la comedie. C’est elle qui finalement joue auprés de ses enfants le role de catalyseur. Ne pouvant échapper à ses origines, le jeune Patrick Maurin, deviendra lui aussi comédien et apprendra les disciplines inhérentes au  »métier », notamment le piano avec l’aide sa mère. Mais de toute évidence, le jeune Maurin a des prédispositions. On le considère comme le poète de la famille; il compose, enfant, des chansons, de la poésie. On dit de lui qu’il est un réveur. Il est trés vite engagé dans plusieurs émissions dramatiques. Déjà, il ne passe pas inaperçu. Dans  »Monsieur Fabre », il est remarqué par pierre Fresnay dont il joue le plus jeune fils… il a quatre ans ! Il passa donc les années de son enfance à jouer la comédie sous l’impulsion de sa famille. Il fait ses débuts à Chaillot dans  »Pleine Rose » pièce de Jacques Fabri, et  »Misère et Noblesse » avec Julien Guiomar et Claude Pieplu.

Merci !

 
Je tiens particulièrement à remercier Laurent, le créateur du site sur Patrick DEWAERE.
Car une grande partie des photos, proviennent de son site : dewaere.online.fr (voir le lien sur la liste, en haut à droite). Il y en d’autres, bien sur, qui proviennent de ma collection personnelle, et aussi de différent sites parlant de Patrick DEWAERE. Allez visiter son site, car il est trés complet, il y a tout ! et mème un peu plus. Il existe aussi un blog, dewaère6 creé par MYCE (voir lien, en haut à droite).