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Lettre de MADO

Une ébauche de lettre de MADO,  qui se pose des questions.

Mado MAURIN à GOUVERNES

                                                                                                          17-05-2001

 

Une mère ?

Après avoir avec trois papas différents, mis en ce monde cinq petits garçons et pour finir une fille… Surprise et joie !

je ressens ce sentiment un peu étonnant  qu’une mère est comme un vieux tronc d’arbre… Des branches s’élancent à certains moments, temps, endroits… et poussent, s’éloignant de plus en plus de ce vieux tronc…. le temps passe et la mère sent s’éloigner d’elle de plus en plus ces branches qui grandissent donnant naissance à d’autres branches (les enfants, les petits enfants, et même les arrières…)

L’amour évolue, des instants merveilleux d’amitié, des moments terribles de reproches, le vieux tronc s’en va vers l’avenir, vers le franchissement de cet autre monde mystérieux qui attend le retour de ses racines qui n’en finissent pas de mourir…

Entre, certaines branches sont mortes et reparties vers ce fameux monde

qui nous attend tous…

Et enfin les branches grandes et petites pousseront un soupir de soulagement ! Les voilà libres enfin d’un passé qui pèse de plus en plus lourd…

Mais  dans l’instant, il faut préparer la justice entre tous. Et cela va être difficile, il va y avoir des grincements de dents . Les jeunes mères de famille vont défendre le patrimoine de leurs petits.

Alors que l’Esprit de justice inspire chacun de tous pour que le vrai partage de l’amour puisse triompher de nos faiblesses ! de nos égoïsmes,

Egoîsme dont le vieux tronc que je suis est accusé devant la Justice Divine….

Je vous ai pourtant tant aimés ! je voudrais comprendre ma faute, mes fautes, Que la lumière m’éclaire !

SOTHA – Café de la Gare

SOTHA
8 septembre 1992

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Ce texte est extrait du premier livre de Mado MAURIN,
« Patrick DEWAERE mon fils, cet inconnu » paru en 1992.

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Conversation avec Sotha, au Café de la Gare.

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SOTHA – Tu sais, Patrick et moi, on a eu une première
rencontre étonnante : on a décidé de se marier avant de se
connaître.

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MADO – Il m’a raconté une histoire de café…

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S. – Oui. On avait une copine commune, Elisabeth Wiener,

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qui était venue nous voir avec lui. Je ne le connaissais pas. On
était allés au bistrot. Entre autres sujets de discussion, on avait
parlé du mariage. J’ai dit en plaisantant : « Moi, ce que je
voudrais, ça serait me marier avec n’importe qui. Comme ça, après,
ce serait plus un souci… » L’idée lui a plu, il a renchéri : « Moi
aussi, il y a toujours des petites héritières qui me courent après,
je ne veux pas qu’on m’épouse pour l’argent, ni me marier pour des
conneries »… J’ai dit : « Bon, alors on n’a qu’à se marier ! » en
rigolant. Il était d’accord, mais ce qui l’embêtait, c’était qu’il
fallait faire des prises de sang, et il avait horreur des piqûres…
Alors on s’est quittés comme ça. En partant, je lui avais lancé :
« Le jour où t’auras plus peur, tu me le dis ! »

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Je l’ai retrouvé peu de temps après, en Mai 68, à un congrès
à Suresnes, c’était les « États généraux du cinéma ». J’ai dit :
S. – « Tiens, voilà mon mari ! »

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II a dit : «Au fait, c’est vrai, on devait
se marier ! » On est rentrés ensemble à Paris. Je me souviens, on
jouait au ballon dans la rue, avec une boulette de papier. Tout le
monde jouait avec nous… il était très gamin… et on a passé
toute la nuit à déconner… Le lendemain, on s’est téléphoné, il
est venu me voir chez moi, et bon, là (sourire), on a commencé
à se trouver sympas… Après, on s’est installés ensemble, et au
bout d’un mois, on s’est souvenu de cette histoire de mariage.
Mais c’était plus tout à fait la blague qu’on avait décidée. Là ça
devenait un vrai mariage, un mariage d’amour… Alors on a
hésité, et puis on l’a fait quand même, parce qu’on se disait que
notre aventure ne durerait pas ! Et ça a quand même duré ! On a
vécu ensemble près de trois ans et on est restés mariés douze
ans ! N’étant pas censés avoir fait un mariage d’amour, on
n’avait aucune raison de divorcer.

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M. – Il te parlait de moi quelquefois ? Non ?
S. – Si… mais rappelle-toi, on était un peu en froid pendant
presque un an : tu étais fâchée qu’il ne t’ai pas dit pour notre
mariage.

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M. – J’étais surtout peinée, parce que vous me l’aviez caché. Je
ne voulais pas m’imposer à vous. Mais j’avais deviné qu’il se
passait quelque chose. Je me souviens quand vous étiez venus à
Royan, le soir de votre arrivée, il pleuvait à torrent. Tu avais une
casquette, des lunettes noires, et tes grands cheveux te dissimu-
laient complètement.
Alors, le lendemain matin, j’ai entrouvert le rideau de ma
mezzanine pour te voir. Tu étais très belle dans ton collant violet,
mais il y avait encore tes cheveux, tes lunettes, je ne voyais
toujours pas ton visage… par bonheur, quand vous êtes rentrés de la
plage, tu avais perdu tes lunettes dans la mer… Enfin je t’ai
vue !… On a été très heureux pendant ce séjour… Mais quand
vous êtes partis, vous ne m’avez rien dit de votre projet, et tu
vois, quand Patrick m’a embrassée en partant, j’ai senti qu’il ne
le faisait pas comme d’habitude. Il avait sûrement une espèce de
petit remords.
Quelques jours plus tard, j’ai commencé à recevoir dans
mon courrier de Paris des tas de prospectus d’orfèvres, de
photographes…

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S. – Oui. On s’est mariés au retour, le 26 juillet. On s’était
inscrits à la mairie du 2ème avant de partir à Royan, et Patrick avait
donné votre adresse, rue Sainte-Anne.

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Famille MAURIN

Si ce n’est lui, c’est donc son frère …

Pour les enfants MAURIN, 35 ans à eux quatre,

Jouer c’est Tourner.

 

 

 

 DOMINIQUE - PATRICK - YVES-MARIE - JEAN-PIERRE

 

 

La scène se passe à PARIS, un matin de 1950, dans le bureau d’un assistant-metteur en scène de cinéma. L’homme a des lunettes à monture d’écaille, le front soucieux, les mains sans cesse en mouvement et la parole brève. Il donne l’impression de supporter à lui tout seul, tant il se démène, toute l’organisation du film prêt  à être tourné : La mort à boire, avec Henri Vidal. Présentement, il recrute quelques comédiens pour des rôles secondaires et cherche notamment un enfant.

·       Introduisez Mme MAURIN, ordonne-t-il à sa secrétaire entre deux coups de téléphone.

 

Parait une jeune femme blonde.

Cependant, le regard de l’assistant ne s’élève pas à plus d’un mètre au-dessus du sol. Brusquement, il braque un index menaçant vers un garçonnet fluet, candide, et aussi blond que sa maman, Mado MAURIN, qui le tient par la main.

·       C’est lui ?

·       C’est lui, dit la mère. Il se prénomme Jean-Pierre. Il a 9 ans.

·       Trop grand.

Mado MAURIN n’insiste pas. Mais elle reprend :

·       J’en ai un autre …

·       Comédien ?

·       Oui.

·       Amenez-le tantôt.

 

L’après-midi, seconde entrée de la jeune femme. Cette fois, c’est Yves-Marie, 6 ans, qu’elle traîne par la main. Il a vingt centimètres de moins que son aîné, mais il est plus trappu et ses cheveux sont châtains. Il se tient très droit, presque au garde-à-vous ; Il a pour l’assistant le regard d’un jeune bouledogue qui se prépare à mordre les mollets du monsieur en visite. Néanmoins, l’homme ne se laisse pas intimider.

·       Trop grand ! laisse-t-il tomber pour la seconde fois.

 MADO en 1938

Non seulement Mado MAURIN ne cille pas, mais elle dit dans un sourire suave :

          J’en ai un troisième, vous savez !  Je vais le chercher.

 

Et  elle s’esquive avant que l’assistant, sidéré, ait le temps de réagir. Deux heures plus tard, elle lui présente Patrick, 3 ans. Il est doux, timide, attendrissant. On ne sait si l’assistant  y met une opiniâtre mauvaise  volonté ou si l’âge du rôle diminue d’un coup de téléphone à l’autre, mais toujours est-il que l’homme à lunettes trouve le courage de répéter une troisième fois :

          Trop grand !

 LES 4 FRERES MAURIN ( J-P - 13 ans - Y-M - 10 ans - P - 7 ans - D - 5 ans)

Et il ajoute avec cette précipitation des boxeurs qui espèrent porter le coup décisif :

          Et maintenant, vous n’allez pas me dire que vous en avez un après ceux-là ?

          Si !

 

Quand Mado MAURIN revint pour la quatrième fois  dans le bureau de l’assistant, ce dernier est obligé de lever les yeux : Dominique MAURIN, en effet, n’a que 10 mois ; il ne sait pas marcher et sa maman le porte dans ses bras. Il est quand même engagé ; ce seront ses débuts à l’écran.

 

 

BEBES DE THEATRE

On pourrait presque croire, après ce gag vécu, que Mado MAURIN fournit des enfant-acteurs à la commande ! Or, si tous les membres de la famille sont devenus professionnels du spectacle, ce n’est pas seulement par vocation mais surtout par hasard.

Mado MAURIN, elle-même, est élève du Conservatoire, classe de piano, quant elle fait ses débuts de comédienne et de chanteuse au théâtre  du Grand-Guignol,  Elle joue La Goule, un sombre mélodrame dont Anita SOLER est la vedette, et elle chante « Dans les prisons russes », une chanson d’Ackermans. Du Grand-Guignol, elle passe au théâtre de la Gaité-Lyrique, où elle crée, avec le ténor Willy Thunis, le rôle de Mi dans Le Pays du Sourire, la célèbre opérette de Franz Lehar, qu’elle joue quatre cent fois.

En 1939, elle épouse Georges COLLIGNON, un garçon qui n’est pas du métier. Il a une très jolie voix de ténor : elle l’oblige à travailler, et elle en fait Georges PIERSONS qui en 1951, est choisi parmi quatre-vingts candidats pour doubler Jan KIEPURA dans Princesse CZARDAS  au théâtre de Paris.

LES 5 FRERES MAURINS - (J-P - Y-M - P - D - J-F) - ROYAN - été 1958

En 1941, à Toulouse, où elle est en tournée avec son mari, Mado MAURIN donne le jour à Jean-Pierre, son premier garçon. Pendant ses représentations, entre deux ritournelles, il faut dégrafer la robe de bergère ou enlever la tunique de princesse chinoise pour donner le sein à l’enfant. A l’hôtel, c’est souvent une valise qui fait office de berceau. Lors des répétitions, les visiteurs surpris, entendent soudain le régisseur hurler, dans un porte-voix :

          Dix minutes de pause, c’est l’heure de la tétée !

LES 5 MAURIN ( M - J-P - Y-M - P - D) A ROYAN

 

Un jour un directeur de scène dit à Mado MAURIN :

          Dis donc ! j’ai besoin d’un petit page ; tu ne pourrais pas me prêter ton gosse ?

Le soir, Jean-Pierre apparaît pour la première fois dans un spectacle. Il a 20 mois. A 6 ans, en 1947, il fait ses débuts professionnels au Théâtre Michel, dans Le Secret des Dieux, avec Henri VILBERT. Il joue ensuite, Anna Karénine, sous la direction de Raymond ROULLEAU ; Hyménée, avec Yvonne PRINTEMPS et Pierre FRESNAY, dont il incarne le fils. Il  est d’ailleurs resté quelque chose dans la vie de cette paternité de théâtre. Pierre FRESNAY est l’idole de Jean-Pierre, il lui voue, en retour une affection précieuse. C’est lui qui, l’an passé, offrit à l’enfant-acteur son costume de premier  communiant.

Au cinéma, on a vu le jeune  garçon dans Monsieur Fabre, encore avec Pierre FRESNAY, et   La jeune folle, avec Danièle DELORME. Il garde de ce film un souvenir amer : le premier jour de tournage, le metteur en scène Yves ALLEGRET, lui a fait recommencer  vingt-sept fois la même scène. Il  a joué Un nommé Judas à la Comédie-Caumartin, aux cotés de Paul MEURISSE et de Marguerite JAMOIS. La critique, à cette occasion, a salué en lui un jeune comédien de grand avenir.

LES 4 FRERES MAURIN ( J-P - 13 ans - Y-M - 10 ans - P - 7 ans - D - 5 ans) DOCU0009 DOCU0006 10 - 1950-12-15 - MADO MAURIN - CARTE SNCF VALABLE JUSQU'AU 09-04-19511

 

DEGOUTE  DES SUCETTES…

Yves-Marie MAURIN a vu, lui aussi, le jour à Toulouse, en 1944. S’il  tient plus tard ce qu’il promet, il sera peut-être un nouveau Spencer TRACY. Frondeur, entier, farouchement indépendant et pétri de talent, il semble doté d’une personnalité dont il est difficile d’apercevoir les limites. A  Henri DECOIN, qui ne voulait pas de lui pour son film Trois télégrammes, parce qu’il le trouvait trop petit, il déclara péremptoirement :

          Il faut  m’engager, monsieur ; je suis artiste et j’ai besoin de gagner ma vie.

Amusé, DECOIN créa un petit rôle pour lui, ce qu’on appelle une « panne » en termes de métier. On lui fit dire : « Et  ta soeur ? »  dans une séquence, et le mot de Cambronne dans l’autre… Il avait 5 ans.

C’est à peu près à cette époque, du reste, qu’il débute au théâtre dans Le feu sur la terre, de François MAURIAC, au théâtre Hébertot  à la faveur d’un contretemps dont est victime Jean-Pierre. C’est ce dernier, en effet, qu’on avait pressenti, mais l’engagement était conditionné à une tournée d’un mois en Belgique, Jean-Pierre ne pouvant manquer l’école aussi longtemps, Mado MAURIN propose à sa place Yves-Marie, qui, s’il gagne déjà  sa vie, n’a pas encore d’obligations scolaires.

Dans le même temps, on le voit beaucoup sur les écrans de télévision, parfois avec ses frères. Au cinéma, après Trois télégrammes, il tourne Le plus joli péché du monde, avec Dany ROBIN et  Georges MARCHAL, un film qui l’a dégoûté pour longtemps des sucettes dont le scénario le contraignait à faire une excessive consommation. Il joue ensuite dans Le traqué, puis retourne  au théâtre à l’occasion de la reprise de Maison de Poupée, d’Ibsen, avec Danièle DELORME et son jeune frère Patrick. En 1953, il crée Faites-moi confiance, entouré par CARETTE et Denise GREY, enfin, cette année, il joue Mon coeur chez les Highlands au théâtre Hébertot.

Patrick MAURIN ? Le n°3 , est né à  Saint-Brieuc, en 1947. C’est le poète de la troupe, un Jacques PREVERT en bouton. Il compose des poèmes et des chansons dont il invente la musique. Le seul inconvénient, c’est que sa muse le visite la nuit et qu’il traduit  son inspiration à haute voix, troublant le sommeil de ses frères  Il est évanescent, charmant et semble perpétuellement en conversation avec les fées. Sa carrière est moins remplie que celle de Jean-Pierre et d’Yves-Marie, mais on l’a vu, néanmoins, dans Monsieur Fabre et  plusieurs émissions dramatiques télévisées. Signe particulier : est follement amoureux de Danièle DELORME qui lui rend en amitié ce qu’il lui donne en passion.

Enfin, quatrième et dernier, Dominique, né en 1949, à Paris, n’est encore, malgré quelques brèves apparitions de-ci de-là que l’espoir de la famille. Il a toute son enfance devant lui, ne jalouse pas les lauriers de ses frères, et se contente pour l’instant de se réciter à lui-même des rôles qu’il sait par coeur  à force de les entendre répéter autour de lui. Peut-être deviendra-t-il aussi, dans quelques années, propriétaire d’un champ de douze cent mètres carrés, comme Jean-Pierre, ou d’un jardin de six cents mètres carrés seulement, « mais avec une grange dessus », comme Yves-Marie.

Hé oui ! Quand Yves-Marie revient en classe le vendredi  matin et que ses copains lui demandent comment il a passé le jeudi, il  leur répond : » j’ai réparé mon toit ! » En vérité, il n’a fait que tendre les tuiles à son père, mais il n’en reste pas moins qu’il est parfaitement fondé à  parler de son toit. Si vous passez un jour à Gouvernes, petit  village charmant proche de Lagny, vous honorerez beaucoup Yves-Marie en acceptant de faire le tour du propriétaire avec lui. Quant à Jean-Pierre, il  vous attendra impatiemment à la sortie pour vous montrer ses arbres fruitiers, et son champ qui jouxte les « terres » de son frère. Plus tard, on construira dessus ; pour l’instant, ces biens au soleil, achetés avec l’argent qu’ils ont gagné, ne sont que le théâtre de batailles farouches, et parfois sanglantes,

entre « indiens » et « fédérés »

Car les grands peuvent dire et penser ce qu’ils veulent, mais un rôle si intéressant soit-il, dans une super-production, ça ne vaut pas une belle panoplie de shériff ou une bicyclette avec dérailleur.

 

J’aime la Vie !

J’aime la vie, voila c’est vraiment ça mon secret ;

aimer la vie, attendre tout, esperer toujours

Une citation de Mado MAURIN, en juin 1982

C’est avec un grand plaisir que je tiens à feter, le 24 septembre 2013, les 98 printemps d’une grande dame, j’ai nommé Mado MAURIN.

Elle va tres surement aller jusqu’à 100, c’est son desir.

Elle est la maman d’une grande famille d’artistes, certains nous ont quittés, mais leur souvenir reste. Yves-Marie, Jean-Pierre, Patrick, et certains sont toujours en activité, Marie, Jean-François et Dominique et je ne parle pas des nombreux petits-enfants.

C’est vraiment une grande famille !!!

CHARLY

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